
Grand Prix de Monaco 2025. Le dimanche 25 mai, la Formule 1 fait escale dans les rues étroites et scintillantes de Monte-Carlo pour disputer le Grand Prix de Monaco, l’épreuve la plus mythique du calendrier. Ce circuit urbain, théâtre de drames, de stratégies audacieuses et de victoires légendaires, accueille une édition 2025 pleine d’enjeux. Max Verstappen, déjà double vainqueur ici, espère combler son retard au classement sur Oscar Piastri, tandis que Ferrari et son héros local Charles Leclerc subissent une pression croissante. Entre météo incertaine et nouvelles règles, cette course pourrait bien faire basculer la saison.
Monaco : prestige, précision et imprévisibilité
Se déroulant après le GP F1 d’Arabie Saoudite, et considéré comme l’un des joyaux de la Formule 1, le Grand Prix de Monaco est une épreuve à part. Inscrit au calendrier depuis 1929, ce circuit exige une concentration extrême et une gestion parfaite de chaque virage. Ici, les dépassements sont presque impossibles, ce qui fait des qualifications un moment crucial : décrocher la pole position revient souvent à remporter la course.
L’an dernier, Charles Leclerc a enfin réalisé son rêve en triomphant à domicile. Un moment émouvant pour le pilote monégasque, acclamé par son public. Mais en 2025, Ferrari est loin de sa meilleure forme. Le patron de l’écurie, Frédéric Vasseur, a récemment exprimé ses inquiétudes : “Nos performances en qualification sont trop irrégulières et, à Monaco, toute erreur se paie cash.”
Chez Red Bull, le tableau est contrasté. Max Verstappen a déjà gagné ici en 2021 et 2023, mais il se plaint cette saison d’un manque de stabilité sur les circuits lents. Pourtant, sa victoire à Imola la semaine dernière a montré qu’il restait un prétendant sérieux, capable de briller même lorsque les conditions sont délicates. Il faudra aussi compter sur McLaren : l’écurie britannique, emmenée par Oscar Piastri — actuel leader du championnat — et Lando Norris, arrive à Monaco avec de solides ambitions malgré un léger coup d’arrêt en Italie.
Une météo capricieuse et une nouvelle règle en jeu
Cette année, les organisateurs ont introduit une règle inédite : deux arrêts aux stands obligatoires, pour encourager les stratégies variées et dynamiser une course souvent critiquée pour son manque de spectacle. Autre élément perturbateur : la météo. Des pluies sont annoncées vendredi et samedi, ce qui pourrait bouleverser la séance de qualification et redistribuer les cartes.
À Monaco, la victoire revient rarement à la voiture la plus rapide. C’est souvent la combinaison la plus intelligente entre pilote, stratégie et timing qui l’emporte. Si les prévisions se confirment, cette édition 2025 promet d’être plus imprévisible que jamais.
Un championnat sous haute tension
Après sept Grands Prix, le championnat est plus serré que jamais. Oscar Piastri mène avec 146 points, suivi de près par Lando Norris (133) et Max Verstappen (124). Dans un contexte aussi tendu, une erreur à Monaco pourrait coûter très cher. Verstappen, malgré sa prudence, reste confiant :
“Monaco n’est pas notre piste favorite, mais nous allons tout donner.”
Chez McLaren, la rivalité interne monte en intensité. Piastri impressionne par sa régularité, mais Norris a montré à Imola qu’il pouvait encore prendre l’avantage. Reste à savoir s’il parviendra à décrocher enfin un podium à Monaco, ce qui manque encore à son palmarès.
Côté Ferrari, tous les espoirs reposent sur Leclerc et Lewis Hamilton. Les deux pilotes savent que tout se joue dès le samedi. “Si on ne performe pas en qualification, on peut dire adieu à la victoire”, admet Vasseur.
Mercedes, de son côté, vit une saison en dents de scie. George Russell vise un top 5, tandis que le jeune Kimi Antonelli continue son apprentissage. Enfin, attention à Williams : Alexander Albon impressionne par sa forme actuelle et pourrait créer la surprise.
Un Grand Prix à ne pas manquer
Dimanche, attendez-vous à une véritable partie d’échecs à plus de 250 km/h. Chaque erreur peut être fatale, chaque décision stratégique déterminante. Et si la pluie s’en mêle, le spectacle monégasque pourrait bien prendre une tournure encore plus dramatique.