
Finale de la Conference League 2025. Le mercredi 28 mai 2025, tous les regards seront tournés vers la Pologne, et plus précisément vers le Stadion Wrocław, théâtre de la grande finale de l’UEFA Conference League. Une affiche inédite opposera le Real Betis, qui atteint pour la toute première fois une finale européenne, à Chelsea, qui vise un trophée manquant à son impressionnant palmarès. Ce choc met aux prises un outsider animé par l’euphorie et une puissance européenne en quête de complétude.
Une première historique pour le Betis
C’est une saison déjà mémorable pour les Verdiblancos. Le Real Betis vit un conte de fées européen. Jamais auparavant le club andalou n’avait atteint une finale continentale. Emmené par Manuel Pellegrini, le Betis a su monter en puissance au fil des matchs pour arriver à son apogée au meilleur moment.
En demi-finale, les Andalous ont éliminé la Fiorentina au terme d’une double confrontation haletante : victoire 2-1 à domicile, puis un match nul 2-2 après prolongation à Florence. Cette qualification historique doit beaucoup à certains hommes clés. L’ailier Antony, arrivé durant le mercato hivernal, a inscrit deux buts décisifs et s’est imposé comme le nouveau chouchou du public. Le latéral Robin Gosens a marqué deux fois de la tête, et Abde Ezzalzouli, entré en cours de jeu, a offert la qualification avec un but libérateur.
Mais la grande révélation de la saison côté Betis, c’est sans conteste Isco. Longtemps perdu de vue, il connaît une véritable renaissance sous le maillot vert et blanc. En défense, Natan s’est imposé comme le pilier de l’équipe : il est le joueur de champ le plus utilisé de toute la campagne européenne. Avec des vétérans comme Cedric Bakambu ou Pablo Fornals, l’effectif dégage une certaine maturité, essentielle pour briller à ce niveau. À noter que le Betis n’a perdu qu’un seul match européen cette saison, un signe fort de sa régularité.
Chelsea vise l’exhaustivité européenne
À l’opposé, Chelsea débarque en Pologne avec une tout autre histoire. Les Blues comptent déjà six trophées européens, mais n’ont encore jamais remporté la Conference League. Avec Enzo Maresca sur le banc, le club londonien s’est reconstruit autour d’une génération jeune, technique et portée sur l’offensive.
En Europe, Chelsea a réalisé un parcours presque parfait. En championnat, les Londoniens viennent tout juste de sécuriser leur ticket pour la prochaine Ligue des Champions. Mais une chose manque encore à leur saison : un trophée. L’objectif est clair : ramener la coupe à Londres !
Maresca a même pu se permettre de faire tourner en demi-finale, lançant un jeune joueur de 16 ans dans le onze de départ. Cela témoigne de la profondeur de l’effectif. Pourtant, la pression est bien réelle. Les Blues savent qu’une saison sans titre laisserait un goût amer, malgré la qualification européenne acquise.
Une finale aux enjeux immenses
Si tout semble opposer le Real Betis et Chelsea, les deux clubs partagent un même objectif : écrire une page d’histoire. Pour Chelsea, il s’agirait de devenir la première équipe à remporter toutes les compétitions majeures de l’UEFA. Pour Betis, ce serait une consécration absolue, notamment face à son grand rival local, le FC Séville, habitué des succès continentaux.
Le duel s’annonce ouvert. Contrairement à certaines demi-finales prudentes vues ailleurs, ces deux équipes ont montré leur capacité à produire du jeu et marquer. L’issue du match pourrait basculer sur un détail, un éclat de génie ou une erreur défensive. Mais une chose est sûre : le vainqueur entrera dans la légende de son club.